- Introduction

 

- Histoire de l'Aviation

- Belles Photos Avions

- Les plus beaux avions

- Les profils

 

- Avions 14-18

- Attaques

- Chasseurs

- Ballons

- Bombardiers

- Hélicos

- Maritime

- Autres

- Planeurs

- Reco.Transp.Entrain.

- Spéciaux

 

- Avions 39-45

- Attaques

- Chasseurs

- Bombardiers

- Hélicos

- Maritime

- Autres

- Planeurs

- Reco.Transp.Entrain.

- Spéciaux

 

- Les Hommes

- As 14-18

- As 39-45

- Les Avionneurs

- Les Exploits

- Les Figures

 

- Divers

- Cocardes

- Décorations

- Emblèmes

- Grades

 

- Guerres mondiales

- Guerre 14-18

- Guerre 39-45

 

- Bataille d'Angleterre

- Une période décisive

- Les Avions

 

 

 

as 39-45

As 39-45

France

 

 

Gabriel Gauthier

 

 

Nom : Gabriel Gauthier

 

Grade : Capitaine

 

Unitées : GC II/7

 

Victoires : 10

 

Né le : 12 septembre 1916

 

A :  Lyon

 

Mort le :

 

A :  

Gabriel Gauthier


 

"GEGE"


Parmi les fortes personnalités que l'armée de l'Air a connues, Gabriel Gauthier a incontestablement imposé sa stature hors du commun.
Né le 12 septembre 1916 à Lyon, il entre à l'école de l'Air de Versailles en 1936.  Il est affecté au GC II/7 en octobre 1938, un groupe auquel il restera fidèle pendant plus de six ans.

Gabriel Gauthier est sur la brèche depuis le premier jour de la guerre, mais le 21 décembre 1939, une rafale le blesse grièvement. À demi-paralysé, il parvient à se poser dans la nature, mais il suivra la campagne de France depuis l'hôpital.  Il réussit à gagner l'Afrique du Nord, où le GC II/7 s'est réfugié. Le séjour en Tunisie, entre juin 1940 et novembre 1942 est plutôt calme.

Les affaires reprennent avec les débarquements alliés au mois de novembre 1942.  Le GC 11/7 est le premier groupe rééquipé en Spitfire et il est engagé dans les derniers jours de la campagne de Tunisie, fin avril 1943. Le 2 août 1943, Gabriel Gauthier devient commandant de la 4ème escadrille.

Le 15 septembre 1944, il est à nouveau abattu et blessé, cette fois par la Flak, entre Montbéliard et Belfort.  Il réussit à s'échapper, grâce à la résistance et à gagner la Suisse, d'où il pourra "s'évader" en toute tranquillité en décembre.  Il regagne son groupe, dont il prend le commandement le 24 février 1945.

Dewoitine D.520 Lieutenant Gabriel Gauthier GC II/7  3ème escadrille Sidi Ahmed (Tunisie), octobre 1942

À peine les hostilités ont-elles cessé que Gabriel Gauthier est envoyé aux États-Unis suivre les cours de la fameuse Command and Staff School.  De retour, au printemps 1946, il est appelé à l'état-major du général Bouscat.

À la fin de l'année, il est promu commandant.  Quelques mois plus tard, il est nommé commandant en second de la 6ème escadre à Rabat, puis en 1948, commandant de la base de Meknès.  Deux ans après, il revient en France pour commander la 2ème escadre à Dijon.  On lui doit le renouveau de la Patrouille de France. Passé entre-temps lieutenant-colonel, il effectue un court séjour en Indochine (mai 1954) et devient en 1956, chef de la défense aérienne. 

Colonel, en mai de la même année, il prend le commandement de la 3ème escadre à Reims.  Avec elle, il est engagé dans l'affaire de Suez, depuis la base chypriote d'Akrotiri.  Mais, comme celle-ci est démunie de tout, Gabriel Gauthier décide d'y transférer la totalité des moyens nécessaires qui se trouvent à Reims.  Un journaliste s'empare de l'histoire et qualifie Gabriel Gauthier de "plus grand déménageur du siécle".

Son D.520 en pylône, Sidi-Ahmed (Tunisie), mi-1942. La tradition voulait que les chiffres individuels soient remplacés par une lettre, l'initiale du patronyme de chaque pilote. Arrivé après le sous-lieutenant Michel Gruyelle, Gabriel Gauthier a donc ajouté l'initiale de son prénom. Ces deux lettres deviendront célèbres dans l'armée de l'Air et lui vaudront son surnom.  

Il partage ensuite son temps entre Reims et le cabinet de M. Chaban-Delmas. En 1958, il est appelé à la tête du 3ème bureau et en avril 1960 à celle de l'école de l'Air. Après un court passage en Algérie, comme "liquidateur", il devient chef d'état-major particulier du général De Gaulle, alors président de la République.

Son ascension se poursuit au cours des années suivantes, jusqu'à la plus haute marche, celle de chef d'état-major de l'armée de l'Air. Il quitte le service actif, avec le grade de général d'armée aérienne, en décembre 1972.

 


as 39-45

Fan d'avions © 16 Mai, 2001